Un projet de la Fondation GoodPlanet
Brème de mer (Acanthopagrus sp) chassant dans un banc de poissons (Ambassis sp), Coral Bay, Australie
Le pillage de la nature

Pour manger du poisson, les hommes pêchent. Comme les équipements sont toujours plus efficaces et les hommes plus nombreux, les quantités pêchées augmentent.

Résultat ? Les poissons n'ont plus le temps de se reproduire : ils sont capturés avant. Leur taille se réduit, leur nombre aussi, et ils finissent par disparaître.

Depuis 50 ans, 90 % des effectifs des grands poissons comme le thon ou le cabillaud ont déjà disparu et aujourd'hui, les trois quarts des stocks de poissons des océans sont surexploités ou à leur limite maximale d'exploitation. Il en va de même de toutes les espèces sauvages que les hommes chassent, cueillent, coupent et exploitent sans leur laisser le temps de se renouveler.

Pour posséder un bibelot en écaille de tortue ou en ivoire, un perroquet en cage, une orchidée ou un cactus rare, les hommes déciment même les espèces protégées. Le commerce illégal d'espèces est la troisième source de revenu illicite après la drogue et les armes. C'est surtout la troisième cause de disparition des espèces menacées.


Pour aller plus loin :
Photo ©Xavier Desmier/Rapho

Brème de mer (Acanthopagrus sp) chassant dans un banc de poissons (Ambassis sp), Coral Bay, Australie.

Mers et océans sont vidés de leurs poissons. Certaines espèces deviennent si rares qu'elles ne retrouveront jamais leur abondance passée.