La vie est possible sur Terre grâce à la chaleur du Soleil et à un phénomène naturel appelé effet de serre, sans lequel la planète serait entièrement glacée.
Depuis un siècle, les activités humaines rejettent aussi des gaz à effet de serre qui s'accumulent en quantités croissantes dans l'atmosphère. Par exemple, pour nous déplacer, nous chauffer, nous éclairer et faire fonctionner nos équipements électriques, nous brûlons du charbon, du pétrole et du gaz naturel qui dégagent des gaz à effet de serre. Cela perturbe le climat en accentuant l'effet de serre normal : il se met à faire un peu trop chaud…
Avant la fin du siècle, la température moyenne du globe pourrait augmenter de 1,8°C à 4°C, modifiant considérablement les milieux naturels. C'est bien trop rapide pour que les espèces qui y vivent aient le temps de s'adapter ou de migrer. Selon des biologistes, 15 % à 37 % des espèces vivantes pourraient ainsi se voir rayées de la planète avant 2050.
Ours blanc (Ursus maritimus) et son ourson, Manitoba, Canada.