Ces dernières années, la production d’agro carburants dans les pays tropicaux est devenue un des axes importants de développement de nouvelles ressources énergétiques.
Mais elle implique des plantations systématiques de palmiers à huile, de cannes à sucre ou de soja… au détriment de la flore indigène, de sa biodiversité et des cultures agricoles vivrières.
Cette agriculture à vocation « énergétique » se destine souvent à l’exportation et ses retombées financières n’atteignent pas toujours les populations rurales locales.
Cette nouvelle forme d’agriculture tente de répondre à la croissance de la demande énergétique mondiale mais son exploitation a des conséquences climatiques, écosystémiques ou sociales.
Des solutions doivent être trouvées pour favoriser la sobriété énergétique, le partage équitable des ressources, l’utilisation des énergies renouvelables et non polluantes.
Jeune plantation de palmiers à huile autour de Pundu sur l’île de Bornéo, Indonésie.