Cette photographie met en évidence l'impact des pollutions sur la faune marine, dont celles par les déchets comme, dans ce cas précis, la perte ou l'abandon de matériel de pêche. Aujourd'hui, la grande majorité (80%) de la pollution des océans par les déchets, les plastiques et les produits chimiques provient des terres. La pollution des fleuves, dont celle par les eaux usées des villes et de l'agriculture, se déverse dans la mer. Cette pollution menace les animaux marins.
Les océans abritent une riche biodiversité : poissons, phytoplancton, algues, crustacés, coraux, baleines et autres mammifères marins... Nous connaissons aujourd'hui 200 000 espèces marines, alors qu'il y en a peut-être 5 fois plus. Un humain en consomme en moyenne 20 kilogrammes par an.
En 2016, plus de 91 millions de tonnes de poissons ont été pêchées. En plus de la pollution, de l'acidification et du réchauffement induit par le changement climatique, cette surpêche destructrice affecte l'océan. Or, la protection de l'océan et l'exploitation durable de ses ressources sont vitales pour l'avenir.
Il faut réduire de façon très importante la surpêche et la pollution, préserver les littoraux et les fonds marins. C'est possible grâce aux aires marines protégées qui bénéficient à la bonne santé des océans, donc aux animaux, aux végétaux et aux micro-organismes marins, et ainsi aux pêcheurs.
Ces zones protégées recouvrent 6 % des océans, l'objectif est d'atteindre 10 % en 2020.
Une tortue marine prise au piège dans un filet de pêche abandonné au large de l'Espagne. Ce phénomène est appelé la pêche fantôme. Elle a été libérée par le photographe.