Les zones humides, comme les marais, les marécages, les tourbières ou les mangroves, sont des espaces terrestres recouverts d’eau au moins une partie de l’année. Transition entre écosystèmes terrestres et aquatiques, ces zones sont des lieux particulièrement riches en espèces animales et végétales. Le développement de l’agriculture ou de l’urbanisation a entraîné le drainage et l’assèchement de ces milieux longtemps considérés comme insalubres ou improductifs. Mais en raison des services environnementaux assurés par ces zones, dont l’épuration des eaux, la préservation de la biodiversité, la protection contre les risques d’inondation, de sécheresse, d’érosion des sols et des côtes, ainsi que de leur capacité à stocker le carbone, on tente aujourd’hui de les protéger, voire de les restaurer. La Convention de Ramsar relative à la protection des zones humides d’importance internationale, adoptée en 1971 et signée par 158 Etats, témoigne de cette prise de conscience.
Eléphants traversant un marais dans le delta de l’Okavango au Botswana.