Un projet de la Fondation GoodPlanet
Coléoptère recueillant la rosée sur une dune dans le désert du Namib en Namibie
L’aridité ou quand l’eau est le facteur limitant

Certains milieux sont caractérisés par la faiblesse des précipitations et des sources d’eau. Cette aridité induit des stratégies d’adaptation de la faune et de la flore à ces conditions particulières. Les espèces animales, dont certaines sont capables de vivre longtemps sans boire, privilégient l’activité nocturne afin de se protéger du soleil et de la déshydratation. Elles passent ainsi la journée enfouies dans le sol. Chez certaines plantes, les feuilles, organes de la transpiration, sont très réduites ou transformées en aiguilles, chez d’autres, les tiges succulentes servent de réserves d’eau. D’autres encore perdent leurs feuilles et entrent en dormance pour des périodes prolongées ou attendent à l’état de graines le retour de la pluie. Les hommes aussi s’adaptent au manque d’eau, essentiellement par le comportement et la culture, comme le port de vêtements amples qui isolent de la chaleur et limitent la transpiration, ou encore, au Sahara, par la domestication du dromadaire.


Photo © Olivier Grunewald

Coléoptère recueillant la rosée sur une dune dans le désert du Namib en Namibie.

Les déserts et quasi-déserts couvrent 41 % des terres émergées. Un milliard de personnes vivent dans des régions exposées à la désertification et à la sécheresse.


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